IT : définition des technologies de l’information
L’informatique est désormais nommée IT selon son acronyme anglais (contraction de Information Technology ou technologies de l’information). L’IT est très largement présente dans notre quotidien professionnel. Ces technologies de l’information doivent s’immerger dans l’environnement des utilisateurs, souvent dénommés métiers.
La relation entre IT et métiers, souvent difficile par le passé, est en passe de se normaliser, sous le poids de l’habitude, mais aussi du fait de l’évolution des approches projet et informatiques (VDI, cloud computing, Agile, DevOps, …) qui permettent de transformer les DSI en fournisseurs de services pour les métiers, et d’abandonner leur ancien rôle de preneurs d’ordres.
Définition de l’IT
L’informatique en français, ou les TIC, Technologies de l’Information et de la Communication (IT ou ICT pour Information and Communications Technologies, en anglais), regroupent un large ensemble de techniques et d’outils permettant la création, l’utilisation, la modification, la transmission et le stockage d’informations de différents types (vidéo, texte, audio, image…).
Le champ de cette définition a beau être large, il se rétrécit au fil des années, à mesure que les technologies convergent et que les services s’imbriquent. Par exemple, si le rôle d’un téléphone était autrefois limité à la communication, il s’étend désormais dans la plupart des domaines des TIC : appareil photo, caméra, outils d’édition, outils de bureautique, jeux, télévision… C’est ce qu’on appelle la convergence, ou convergence de l’IT et des télécommunications.
L’IT au sein d’une entreprise : s’associer à l’humain et aux processus
A l’heure de la transformation numérique dans les entreprises, le rôle de la technologie est mis en lumière, entre opportunités de productivité et crainte d’un ajout de complexité. Cette question ne date pourtant pas d’hier, mais de 1962, dans le livre « Applied Organizational Change in Industry : Structural, Technological and Humanistic Approaches », de Harold J. Leavitt.
De ces écrits, on retient principalement le modèle d’interaction entre ces 3 forces, présenté sous forme de schéma ci-contre.
Commençons par l’interaction humains-processus. Les humains, qui apportent leur force de travail, ont besoin de processus pour pouvoir être efficaces : cela leur permet de ne pas avoir à réinventer la roue à chaque fois qu’ils découvrent une nouvelle tâche. Si les processus sont bien définis, les gains en rapidité, efficacité et qualité sont au rendez-vous.
La technologie est un 3e paramètre qui vient se greffer à ce schéma. Elle prend une nouvelle forme à chaque cycle d’innovations : elle a pu être représentée par l’informatique au début des années 80, puis Internet en 90, et désormais par le cloud computing.
D’une part, elle va permettre d’aider à automatiser les processus. En effet, grâce à leur puissance de calcul, les machines exécutent des tâches simples bien plus rapidement, et les technologies du cloud et du machine learning favorisent davantage ce paramètre.
D’autre part, la rencontre entre l’humain et la technologie est un terrain fertile pour l’innovation : l’humain va logiquement s’emparer de ce nouveau paramètre pour créer un avantage compétitif. On peut le constater par exemple avec l’utilisation d’Internet par les entreprises, qui sont passées d’un site brochure à une utilisation plus créative, basée sur une stratégie de contenu.
L’IT est essentielle aux entreprises, mais pour réaliser son plein potentiel, elle doit être utilisée à bon escient pour ne pas ajouter davantage de complexité et rebuter les utilisateurs. Garder en mémoire ce schéma permet de ne pas perdre de vue les priorités et les gains attendus de la technologie.